[2/5] le Dan's Diner
Grady Fitzgerald
child of the sea
RP
identité : désert bleu/melody
faceclaim : jeremy allen white
crédits : harleystuff (avatar)
âge : 31
adresse : bercé contre les vagues du port de Timber Creek
occupation : Remisé au placard les rêves de succès, ancien manager musical, aucune star à son actif. rapatrié à la maison pour s'occuper du restaurant familial
love : bibbidi, bobbidi, boo, magicien de l'amour, disparait avant le lever du jour
TW : suicide, deuil famillial, maladie
DC : Bonnie, Archie
arrivée : 21/03/2024
messages : 457
tks : 914
disponibilté : full (0/3)
style : je rp au il, et fait environ 500 mots, parfois un peu plus, parfois un peu moins. j'ai un rythme aléatoire, mais j'essaie de toujours faire au mieux. et j'accepte toute forme de rp en retour
Hors RP
Dan's Diner
ici tout est fait maison, sauf la bouffe
moodboard
Il savait tout de cet endroit Danny, tout ce qu'il voulait faire, tout ce qu'il voulait transmettre. Cet endroit à lui, rien qu'à lui. Il en a tant rêvé, travaillant et retravaillant cette carte, offrant le meilleur petit déjeuner du coin, le meilleur sandwich au crabe, et pourtant... pourtant il n'en était jamais satisfait. Il avait l'ambition des grands restaurants tout en voulant rester ce petit dîner du coin. Il aurait aimé transmettre aussi Danny, voir son fils s'y intéresser, lui offrir pour le futur, pouvoir plus tard, y appliquer son nom peut-être. Danny and sons. Il s'est battu pour cet endroit, il en a perdu sa femme, sa famille, sa santé.
Il paraît que quand elle a débarquée, Elisabeth, elle était une jolie jeune fille, à peine mariée, des étoiles dans les yeux, et un physique gracieux. On a du mal à l'imaginer aujourd'hui, tant elle est marquée par la vie, tant elle a l'air d'avoir souffert, des regrets dans la voix, dans les conseils qu'elle disperse à tout bout de champs. L'indispensable Babeth, elle connaît tout ici, elle a fait tous les postes, sait comment faire marcher cette foutue machine à café, ou comment virer en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire les clients du soir qui traînent au comptoir. Sans elle, il y a bien longtemps que le patron aurait mis la clé sous la porte, c'est certains. Mais le nouveau souffle de cette équipe changeante lui donnera peut-être une porte de sortie, l'envie d'aller voir ailleurs, autre chose
Ce qu'il aime, Biggy, c'est la pâtisseries. Les gâteaux, les sucreries, les desserts tous plus savoureux les uns que les autres. Il rêve des grands pâtissiers français, ceux qui se font un nom grâce à leurs talents, et sûrement qu'au fond, il aurait bien aimé être comme eux. Il s'essaie alors, de temps en temps, entre deux coups de feux, aux gâteaux -même si ce qui fait son talent, ce sont ses gaufres -, quand le patron veut bien lui laisser le temps et l'espace nécessaire. Faut dire que c'est un bon gars Biggy, il bosse bien, il se donne toujours à fond, toujours volontaire... quand il est là. Il oublie parfois de se lever, et on ne compte plus ses retards, mais il aime son travail, faut le croire
Lily ça a été l’embauche surprise y’a sept ans : une délinquante qui n’en avait pas l’air qui a été surveillée pendant de longues années avant de se voir offrir la confiance - toute relative du patron. Faut dire que même si elle a pris le pas du service sous les conseils de sa belle famille elle a trouvé un joli équilibre entre cafés et milkshakes. On la voit à toute heure du jour et de la nuit parcourir le parking entre la station essence et le Dinner pour proposer une boisson aux routiers de passage qui ne voudraient pas prendre le temps d’une pause sur les banquettes en sky. Très reconnaissante envers Danny de lui avoir donné sa chance elle reste loyale à l’endroit même si elle nourrit le rêve secret d’ouvrir, à son tour, son propre endroit.
Un poil insolente, le mot piquant et le sourire désarmant, elle en a dans le ventre la petite nouvelle. Certains se souviennent d’elle comme une ancienne petite starlette, d’autres l’ont vue sous des angles inappropriés, mais bizarrement, ça se passe plutôt bien avec la clientèle. On l’aime bien. Même si elle n’a pas le travail acharné pour passion et qu’elle se trompe parfois dans les commandes.
Il se souvient encore de la fierté dans les yeux de son père le jour de l'ouverture. Le "je l'ai fait", satisfait qu'il a lâché, ému. Grady ne comprenait pas vraiment à l'époque que cet endroit serait un membre de la famille à part entière. Comme un petit frère non désiré, un gosse qui se rajouterait à la maison pour foutre la zizanie. Le genre de petit frère qui prend tout le temps et l'attention de son père, qui provoque les disputes entre ses parents jusqu'à ce que maman se noie dans les larmes. Papa ne vivait plus que pour ça, et de cette passion qu'il a voulu lui transmettre Grady n'a pris que la colère et la haine pour ce qui avait bouleversé sa vie. Il n'a jamais souhaité suivre ses traces, marché dans ses pas, s'il est revenu prêter main forte, c'est juste parce que papa est malade, et quand papa ne sera plus là, Grady sera bien obligé de gérer le restaurant, parce que même dans les familles dysfonctionnelle, on n'abandonne pas ses frères.